Education : le prix des suppressions de postes
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Une enquête du SNPDEN, syndicat des chefs d’établissement.
Menée auprès d’un panel de 1500 collèges et lycées, elle permet d’observer au plus près du terrain – là où les radars ministériels ne fonctionnent étrangement plus – les conséquences concrètes des 16.000 nouvelles suppressions de postes pour cette rentrée.
Comment faire toujours plus avec toujours moins ?
Quels sont leurs leviers ?
Quels sacrifices opérés dans les établissements ?
Des informations capitales que le ministère se garde bien de collecter, ou de publier.
Des chiffres qui démontrent que le système ne pourrait pas tenir aujourd’hui sans l’implication, bien au-delà de leurs obligations légales, des équipes enseignantes… Pour combien de temps ?
- 12% des établissements affirment ne plus pouvoir respecter les horaires nationaux
- suppression des cours à effectifs réduits (33%)
- accompagnement personnalisé vidé de son sens ou purement sacrifié.
- projets éducatifs sacrifiés.
- postes retirés en priorité aux collèges et lycées en difficulté (taux d’encadrement en recul de 2,4% en moyenne, de – 3,8% dans les lycées professionnels)
- collèges et lycées favorisés voient leur taux d’encadrement augmenter de 0, 43%...
Les quelques commentaires qui suivent du secrétaire national du SNDPEN sont éloquents :
« Opacité croissante sur ce qui se passe à l’école. On a des systèmes d’information dans l’Education nationale dont la caractéristique principale est de n’informer sur rien »
« On supprime tout ce qui est qualitatif. L’objectif du ministère, c’est que surtout les suppressions de postes ne se voient pas.
« On prend plus à ceux qui ont moins »
Mais pas d’inquiétude inconsidérée, le ministère de l’Education Nationale et son ministre se sont déjà félicités d’une nouvelle rentrée « techniquement réussie »....
Les résultats de l’enquête du SNDPEN ...
500 témoignages de principaux et proviseurs ...
Un édito tiré d’un condensé d’un article paru sur le site sauvonsluniversite.com ...